11h15 : départ des Z’abonnés en minibus pour une ballade de 350 kilomètres afin d’aller à la rencontre de notre équipe de cœur et de l’aider dans sa mission.
16h15 : arrivée à Paris afin de faire un peu de tourisme. Le timing nous a seulement autorisé à faire le tour de l’Arc de Triomphe, place de l’étoile. Nous avons eu alors un sentiment de « haut le cœur » en songeant que des « crétins » avaient dégradé ce symbole représentant la fierté nationale.
17h45 : nous entrons dans l’antre « Maurice THOREZ », et oh surprise, nous sommes les seuls supporters a nous être déplacés, en dehors des locaux d’adoption, issus du Limousin. L’accueil est sympathique. Les habitués du lieu semblaient contents de nous recevoir.
18h30 : les choses s’enclenchent avec l’entre-deux de départ. Les retardataires ont eu tort car dès les premières actions, JSF 10, CSP zéro. A ce moment là nous ne savions pas que zéro serait le fil conducteur pour qualifier la prestation famélique de nos représentants. Chaque supporter avait, au départ, des rêves en tête, des espoirs au cœur, mais aussi du trac aux tripes !
Hélas, hélas cet état d’esprit fût vite balayé dès l’entame du match, Limoges devant courir après un score qui s’accroissait régulièrement pour les locaux. Logique, mais incompréhensible pour nous en constatant que nos joueurs, ainsi que le staff, avaient une attitude décalée par rapport aux adversaires du jour. Nous étions en mode diesel avec enfumage constant et pétarade (les balles perdues alourdissaient le score). En face, la JSF était tellement dominante, surtout moralement, que la mi-temps fût atteinte sur le score de 48 à 28, soit 20 pions d’écart.
Mais que sommes nous allés faire dans cette galère ! Certains z’abonnés avaient la migraine et souhaitaient quitter la salle.
Puis le cauchemar a repris. Et l’espoir s’était déjà envolé ! Se sont succédées les balles perdues, les balles données, les balles cadeaux, et encore, et encore !… A l’impossible nul n’est tenu, mais en l’occurrence enrobée d’un petit air de vacances, si !
Et si, pour garder le rythme, on supprimait les vacances ? Je plaisante évidement car c’est le seul attrait qui me reste après cet évènement calamiteux et honteux ; oui c’est la honte que les supporters ont ressenti !
Nous avons enfin compris, de visu, que l’équipe était soit docteur Jekill à Beaublanc, (effet public ?), soit mister Hyde à l’extérieur.
Conséquence immédiate, les déplacements envisagés à Dijon et Cholet sont fortement compromis.
A Nanterre tous les joueurs ( sauf Palsson) ont émargé à plus de 14 d’évaluation avec un total de 105.
A Limoges tous ont pointé à moins de 10 points, sauf Dwight Hardy qui est le seul « respectable » du groupe. L’évaluation finale de l’équipe est de 60. D’ailleurs Olivier BOURGAIN, après la rencontre, avait raison de dire, qu’en plus de cette pitoyable prestation, nous avons perdu le point-avérage à la dernière seconde. Cela résume exactement cette tragédie vécue ce 3 mars, date à garder en mémoire car l’on a constaté que le costume est visiblement trop grand pour les prétentions de certains joueurs quand ils évoluent loin de la pression du public de Beaublanc.
Vers 21 heures, it’s a long way… ça c’est pour le retour (700 km en tout) en minibus où le débriefing de l’exhibition de nos « poulains » a été pratiquée. Mais ceci est une autre histoire !
Amicalement, votre vert luisant.